[Gouvernement] Montebourg reconnaît ses liens embarrassants avec le socialisme

Publié le 27 Août 2014

(Image 20minutes.fr)

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« C'est vrai, j'ai marqué de l'intérêt pour les idées socialistes et j'ai noué des relations avec l'une des formations de ce mouvement. »

La France est sous le choc suite aux dernières déclarations d'Arnaud Montebourg, concomitantes à son débarquement de Bercy. Le désormais ex-Ministre de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique a provoqué avant-hier un remaniement précipité de l'équipe ministérielle, dont il est le premier à avoir fait les frais. Un remaniement décidé in extremis par François Hollande et Manuel Valls devant l'ampleur de la supercherie.

Plus d'un an après l'affaire Cahuzac, voici donc qu'un nouveau scandale éclate du fait d'un membre du gouvernement.

Pressé par l’opinion publique et le patronat de prendre une décision ferme et de clarifier sa ligne politique, le chef de l’exécutif s’est résolu à "accepter la démission" du gouvernement, afin de le rebâtir sur les mêmes bases mais en ayant au passage évincé Mr Montebourg et ses alliés vendus aux idées de gauche.

« Avoir été de gauche 'avant' d’arriver au pouvoir, cela est déjà arrivé dans l’histoire de la Vème République. Ce n’est pas un scoop en soi. François Hollande et Manuel Valls eux-mêmes se sont appuyés sur le Parti Socialiste pour conquérir le pouvoir. analyse un expert en histoire du socialisme. Ici ce sont les lourds soupçons pesant jour après jour sur Mr Montebourg, concernant sa sympathie entretenue envers les idées socialistes alors qu’il est aux responsabilités depuis maintenant deux ans, qui a contraint le gouvernement à prendre les mesures qui s'imposaient, au nom de la sécurité nationale. » 

En effet, les prises de positions de l’intéressé, que nous qualifierons pudiquement de "keynésiennes", pour ne pas dire anti-libérales, "patriotes", flirtant avec le souverainisme et un anti-germanisme primaire, furent autant d’indices ayant mis les médias et l’opinion publiques sur la voie de ces terribles révélations.

« C’est un grand soulagement que le gouvernement se soit aperçu d’un tel entrisme des socialistes aux plus hautes sphères de l’Etat, et ait pu réagir en conséquence pour garantir les intérêts des marchés. Imaginez un instant que nous ayons découvert trop tard les dangereux penchants du ministre de l’Economie…! Qu'aurions-nous pu dire à nos partenaires européens et américains ? » conclut un économiste reconnu.

Rédigé par La Rédaction

Publié dans #Politique

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